[Le 13 avril 2022] Le sens d’une carrière d’ingénieur et de l’engagement professionnel aujourd’hui

La Bibliothèque de Mines Paris - PSL et le Club Mines Environnement Développement Durable (MEDD) vous invitent à dialoguer avec la philosophe et psychanalyste, qui s'intéresse aux liens entre écologie et démocratie.

Il sera question des leviers individuels et collectifs pour dépasser la crise et (ré)imaginer le métier d’ingénieur pour envisager d’autres futurs possibles.


Le contexte sanitaire et d’urgence environnementale interroge de façon aigüe nos responsabilités et notre capacité à faire face à la crise et ses implications pour la société, notre capacité à innover pour trouver de nouvelles solutions.
Il met l’ingénieur et toute personne soucieuse de l’environnement face à ses propres contradictions, particulièrement à un moment où la confiance publique dans la science et la technologie est mise à mal sous l’effet de la désinformation.
Quel est alors le sens d’une carrière d’ingénieur et de l’engagement professionnel face à ces contraintes ?

Cynthia Fleury dont trois des ouvrages (La fin du Courage, Les Irremplaçables et Ci-gît l’Amer) traitent, entre autres, des mécanismes qui peuvent déstabiliser le collectif et la démocratie et posent la question de la responsabilité individuelle et collective pour la maintenir. nous aidera à mettre en perspective ces questionnements de grande actualité pour les ingénieurs.

La rencontre aura lieu dans la salle de lecture de la Bibliothèque
Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (de 12h à 14h)

 

[Le 24 mars 2022] Ouverture et fermeture d’un Océan alpin

Gilles De Broucker a récemment publié et proposé, avec quelques amis géologues, une nouvelle interprétation pour l’évolution de l’Océan valaisan.

Le géologue Gilles De Broucker animera la 138e conférence de l'association ABC MINES. Une conférence illustrée avec des données de terrain dans le secteur du Col du Petit Saint Bernard à la frontière franco-italienne et qui documente l’ouverture puis la fermeture de l’Océan valaisan avec notamment la formation d’un splendide complexe de subduction, très bien préservé lors de la formation des Alpes !

Lieu : Mines Paris – 60, bd. St-Michel – Paris (17h30)

Entrée libre ; passe sanitaire obligatoire.

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[Du 10 mars au 28 avril 2022] Festival de Printemps – Orchestre et Choeur PSL

Plus de 15 dates pour célébrer en musique le retour des beaux jours avec les talentueuses et talentueux membres de l'Orchestre et Choeur de PSL.

Dans le cadre du Festival de Printemps de PSL, organisé par l'Orchestre Symphonique et Choeur de PSL, deux concerts se tiendront cette année à Mines Paris – PSL :

  • Mercredi 16 mars de 19h30 à 21h30 Musique en famille  – Découvrez les familles musiciennes de certains solistes ou membres de l'Orchestre PSL

    Les familles  Moatti, Lellouch, etc.

    Gratuit, mais inscription obligatoire, en ligne

  • Mercredi 23 mars de 20h à 21h30, Variations Goldberg, Jean-Sébastien Bach

    Julien Rezak, piano

Prix : 10 euros – 5 euros pour les membres de PSL
Inscription obligatoire, en ligne

Lieu : Mines Paris  – 60, bd Saint-Michel – Paris


 

[Le 17 mars 2022] Management international : comment tirer parti de la diversité culturelle ?

La Bibliothèque de Mines Paris – PSL et les Presses des Mines vous invitent à rencontrer les auteurs de l'ouvrage Cultures et management international.

  • Management international : comment tirer parti de la diversité culturelle (et ne plus la subir) ?

Philippe d’Iribarne, Jean-Pierre Segal, Sylvie Chevrier, Alain Henry et Geneviève Tréguer-Felten, auteurs du livre Cultures et management international, en débattront lors d'une rencontre animée par Michel Berry, fondateur de l'Ecole de Paris du management.

La rencontre aura lieu dans la salle de lecture de la Bibliothèque et sera suivie d'une séance de dédicaces.

Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (de 12h à 14h)

Réservation souhaitée
Masque et passe sanitaire obligatoires

 

[Le 3 mars 2022] Rencontre avec Aurélie Jean

La Bibliothèque de Mines Paris – PSL propose une rencontre avec Aurélie Jean, docteure en science des matériaux, spécialiste reconnue des algorithmes et de l'intelligence artificielle.

La rencontre aura lieu dans la salle de lecture de la Bibliothèque et sera suivie d'une séance de dédicaces.

Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (de 12h à 14h)

Réservation en ligne
Masque et passe sanitaire obligatoires

[Du 12 au 13 février 2022] Planter une forêt Miyawaki à Paris

Des étudiants de Mines Paris – PSL vous invitent à planter une mini-forêt Miyawaki dans Paris !


Planter 2700 arbres en 1 week-end, c’est le défi relevé par la 13e promo du Mastère RSE DD de l'Isige Mines Paris – PSL.
 
Leur choix s’est porté sur une mini-forêt Miyawaki : une mini forêt urbaine qui croît plus vite, qui est plus dense, et qui accueille une biodiversité plus riche que les aménagements verts classiques, et avec peu d’entretien.
 
En partenariat avec Boomforest, ils vous donnent rendez-vous les 12 & 13 février 2022, pour vivre cette plantation participative !
 
Lieu : Paris 17 –  Porte Maillot

[Le 9 décembre 2021] Rencontre avec Aurélie Jean – ANNULÉE

La Bibliothèque de Mines Paris aura le plaisir de recevoir Aurélie Jean, docteure en science des matériaux, spécialiste reconnue des algorithmes et de l'intelligence artificielle.

La rencontre aura lieu dans la salle de lecture de la Bibliothèque et sera suivie d'une séance de dédicaces.

Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (à 19h)

Réservation souhaitée : resa.bib@mines-paristech.fr
Masque et passe sanitaire obligatoires

[Le 7 décembre 2021] Sciences de Gestion, sciences fondamentales ?


Cette journée, à l’occasion du départ en retraite d’Armand Hatchuel, professeur à MINES Paris – PSL, vise à mettre en perspective ses recherches.


Cette journée réunira de nombreux chercheurs de différents pays. Les travaux d'Armand Hatchuel seront présentés autour de 6 tables rondes thématiques :

  • Épistémologie des sciences génératives et recherche- intervention en gestion
  • La théorie de la conception : modélisation du raisonnement créatif et paradigme post-décisionnel
  • La raison conceptrice : enjeux philosophiques et culturels
  • La théorie de l’entreprise : apprentissages et création collective
  • La gouvernance de l’entreprise responsable : normes de gestion et mission
  • De la « bene gesta » dans l’histoire et dans la culture : rapports de prescription, rationalité et responsabilité

> Télécharger le programme

Journée en distanciel, sur inscription

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Comment renforcer l’autonomie des salariés ?

22 janvier 2020

Comment renforcer l’autonomie des salariés ?Thierry Weil, professeur à MINES ParisTech, et Anne-Sophie Dubey, doctorante, ont identifié des points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche de montée en autonomie de leurs salariés.

Des entreprises toujours plus nombreuses souhaitent aujourd’hui favoriser la montée en autonomie et la participation des salariés. En effet, ces derniers aspirent à plus d’autonomie qu’ils n’en trouvent dans la plupart des entreprises dans lesquelles ils travaillent. Pire, la situation – déjà moins bonne en France que dans les pays voisins – se détériore, comme nous l’avons montré dans un article récemment publié dans de The Conversation.

En effet, « changer l’état d’esprit » est loin d’être un long fleuve tranquille et la littérature sur les nouvelles formes d’organisation, et notamment sur les « entreprises libérées », accorde une attention très limitée au « comment faire ? » : comment introduire et pérenniser l’autonomie ? Quelles sont les difficultés rencontrées et comment les surmonter ? Comment s’adapter au contexte et à l’histoire spécifiques de chaque organisation ?

Pour apporter des éléments de réponse à ces questions, la Chaire Futurs de l’industrie et du travail de Mines ParisTech a mené une enquête approfondie dans une dizaine d’organisations très diverses (entreprises familiales, filiales de groupes, coopératives, administrations, etc.).

Nous avons analysé la multiplicité des pratiques pour identifier quelques points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche de montée en autonomie de leurs collaborateurs.

Le voyage plus important que la destination

Nos observations nous conduisent d’abord à affirmer que la montée en autonomie nécessite une préparation et une organisation. Il n’y a pas d’auto-organisation spontanée qui découlerait de quelques conditions simples, telles que le « lâcher prise » du dirigeant, l’écoute des salariés ou le partage actif de la vision du dirigeant avec les collaborateurs, bien que ces points aient évidemment toute leur importance.

Dans tous les cas, la transformation des modes de fonctionnement nécessite une très forte mobilisation et un accompagnement intensif. Difficile de planifier la transformation en détail, car l’objectif peut être en partie indéterminé et de nombreuses difficultés apparaîtront chemin faisant. Le processus pour atteindre cet horizon flou doit tolérer la turbulence, le tâtonnement, l’itération, et le temps nécessaire à l’appropriation du changement.

Un consultant intervenu au cours de la transformation de Lippi – entreprise familiale d’environ 180 salariés, spécialisée dans les clôtures – raconte ainsi que les dirigeants « ne pouvaient pas prédire ce qui allait se passer, car eux-mêmes ne savaient pas où ils allaient », même si Frédéric Lippi, le PDG, souligne qu’il était confiant dans le fait que des choses intéressantes allaient émerger. Le voyage est, en quelque sorte, plus important que la destination. On pourrait même aller jusqu’à dire que c’est le type de voyage qui crée la destination. C’est pourquoi l’utilité des modèles « clés en main » se révèle souvent assez limitée.

Expliciter les règles

Les champs de l’autonomie concernent en effet le plus souvent la manière de réaliser la tâche, mais aussi et surtout la construction de l’environnement organisationnel (les règles du « comment »). Dans l’écrasante majorité des cas que nous avons étudiés – à l’exception des SCOP –, l’autonomie et la participation ne portent ni sur le « quoi » (objectifs et stratégie de l’entreprise), ni sur la gouvernance, ni sur la personne du dirigeant.

Le « pourquoi » (valeurs ou raison d’être de l’entreprise) est en revanche de plus en plus ouvert à la concertation. Mais cet exercice, apprécié des salariés soucieux du sens de leur travail, n’a pas toujours de conséquences directes sur les conditions d’exercice de celui-ci.

Les attributs de l’autonomie relèvent du pouvoir de décider sans demander la permission, pour autant que les valeurs et les règles qui gouvernent l’entreprise aient été correctement intégrées par les collaborateurs. Le livret d’accueil d’une des filiales de Fabernovel, entreprise internationale de création de produits et de services numériques, indique par exemple : « chaque membre est libre d’accomplir ses missions comme il le souhaite dans le respect de nos valeurs ».

Le salarié sera donc d’autant plus autonome que ces règles et valeurs auront été explicitées, et celles-ci seront d’autant mieux acceptées qu’il aura contribué à les construire (droit de participer à la construction de la prescription). Comme le précise un salarié de Lippi : « on est libre de faire à notre manière, mais pas de faire ce qu’on veut ».

Chacun dispose donc d’un domaine de décision et d’initiative, limité par l’impact que ses décisions peuvent avoir sur le travail des autres et sur l’efficacité de l’organisation (primat du collectif sur l’individu) – limites qui se révèlent cependant assez floues.

Tâtonnements

L’expression « droit à l’erreur », souvent utilisée, suppose surtout la construction d’un environnement bienveillant dans lequel les conséquences éventuellement fâcheuses d’une initiative (« droit à l’initiative ») ne seront pas sanctionnées, sous peine de voir les salariés s’autocensurer.

Une salariée de Lippi se souvient, par exemple, d’une gestionnaire de la flotte téléphonie « qui s’était laissée convaincre par l’argumentaire d’un opérateur et avait changé de contrat pour l’ensemble de l’entreprise, ce qui entraînait un surcoût de 30 %. Au lieu de la sanctionner, nous avons lancé un contentieux contre l’opérateur. C’était inutile de la punir car, quand on a fait une fois une erreur de ce genre, on ne la refait plus pour le reste de sa vie ».

La qualité d’une transformation se mesure aussi au traitement qui sera réservé aux « objecteurs », c’est-à-dire à ceux qui ne souhaitent pas accéder à davantage d’autonomie pour diverses raisons (« droit de retrait », ou au moins écoute respectueuse de leurs réticences). L’appétence des salariés pour l’autonomie est variable et encourager l’autonomie ne revient pas à contraindre toutes les équipes à devenir autonomes en même temps.

En somme, la plupart des organisations tâtonnent pour adapter à leur manière les outils de gestion afin de susciter ou d’ancrer de nouvelles modalités de travail, avec quelques récurrences. Une souplesse se développe dans l’organisation des temps de présence et du télétravail, les plannings d’astreinte sont élaborés au niveau des équipes, le contrôle hiérarchique diminue au profit d’un contrôle par les procédures et par les pairs, de nombreuses dépenses peuvent être engagées sans autorisation préalable, des initiatives commerciales peuvent être déléguées à la base, les réunions suivent un formalisme encourageant l’expression des plus inhibés ou des moins gradés.

Les équipes ont plus de latitude pour recruter, l’évaluation fait la part belle au retour des pairs (360°). La mobilité horizontale est encouragée, qui permet d’accroître la polyvalence et les compétences des personnes sans progression hiérarchique, plus difficile dans une structure aplatie. La formation est largement proposée, y compris dans des domaines éloignés de la tâche exercée, comme les techniques de facilitation ou le développement personnel.

Reste à savoir maintenant comment les entreprises peuvent construire collectivement un projet partagé. Un sujet qui fera l’objet de notre prochain article sur The Conversation France.


 

La Fabrique de l’Industrie

Thierry Weil, Chaire Futurs de l'industrie et du travail (CERNA, I3, CNRS), Membre de l’Académie des technologies, Mines ParisTech et Anne-Sophie Dubey, Doctorante en sciences de gestion , Mines ParisTech

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

[Le 25 novembre 2021] La prodigieuse histoire du nom des éléments

ABC Mines (Association des amis de la bibliothèque et des collections de l'École des mines de Paris) propose une rencontre avec Pierre Avenas.
 

Pour sa 137e conférence, l'association ABC Mines a invité Pierre Avenas, ingénieur au corps des Mines (P68), qui fut notamment directeur du Centre de mise en forme des matériaux à Sophia Antipolis.

Le tableau périodique des éléments, précédé de la Vis tellurique de Chancourtois, révèle le génie de Mendeleïev. À son époque, on ne connaissait qu’une soixantaine d’éléments, caractérisés par leur masse et leurs propriétés et on ignorait tout de la structure de l’atome.
Comment, à partir de si peu d’informations, pouvait-on dresser un tableau et surtout laisser des cases vides pour des éléments qui ne seront découverts que bien plus tard ?

> Télécharger la présentation

Lieu  : Mines Paris – PSL, 60, bd Saint-Michel – Paris (17h30)
Contact : Michel Duchêne