Thème : Recherche
Le Rapport d’activité 2021 est en ligne
Le RA 2021 revient sur les temps forts et les succès de l'année écoulée. Il présente ses perpectives d'avenir, dynamisées par le Plan de relance.
En 2021, Mines Paris – PSL renforce sa visibilité internationale, grâce à l'Université PSL (Paris Sciences et Lettres). L'École a la volonté de répondre à la quête de sens des étudiants et confirme son engagement pour contribuer à relever les défis du changement climatique et à la compétitivité des entreprises.
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Jacques Aschenbroich, président du CA de Mines Paris – PSL, co-signataire de l'éditorial, relève que « Pour être à la pointe des révolutions technologiques en cours, dans tous les secteurs d’activité, nous devons former davantage d’ingénieurs ; c’est ce dont la France a besoin. »
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Le directeur général, Vincent Laflèche, souligne quant à lui, que « La mise en place de “The Transition Institute 1.5 (TTI.5)” renforce la visibilité de notre recherche. »
Le RA 2021 est à feuilleter ici.
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[Le 19 septembre 2022] Nexus eau-agriculture-énergie
1er séminaire, ouvert à tous, proposé par The Transition Institute 1.5°
Avec la participation de Nicolas Flipo et Nicolas Gallois (Geosciences Mines Paris – PSL) et de Valentina Sessa (CMA Mines Paris – PSL).
- Rendez-vous en ligne de 13h30 à 15h30

[Du 17 au 18 septembre 2022] Journées européennes du patrimoine
Portes ouvertes à Mines Paris - PSL : visite du Musée de minéralogie, de la Bibliothèque et du jardin de l'École.
L'École sera ouverte de 10h à 18h pour les Journées européennes du patrimoine.
À l'occasion des Journées du Patrimoine 2022, Mines Paris – PSL vous invite à (re)découvrir ses "trésors cachés", le samedi 17 et le dimanche 18 septembre.
Réservez votre créneau horaire : réservations disponibles entre 10h et 16h45, pour une durée de visite d'une heure.

[Du 1 septembre au 10 novembre 2022] Pierres vivantes
Exposition temporaire à Mines Paris – PSL, dans le cadre de la saison France-Portugal.
Le Musée de Minéralogie Mines Paris – PSL présente une exposition artistique temporaire jusqu'au 10 novembre 2022.
Intitulée « PIERRES VIVANTES – une interprétation culturelle des pierres », elle regroupe des œuvres d’artistes portugais et français.
Labélisée dans le cadre de la saison France-Portugal 2022, cette exposition est un événement soutenu par l’Institut Français, l’Université PSL et la Fondation Mines ParisTech.

Les « coronapistes », une expérience inédite pour redessiner la ville cyclable
Les 50 kilomètres de pistes cyclables provisoires mises en place à Paris, comme ici rue de Rivoli, seront pérennisés d’ici 2022. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Le 13 mai 2020, la ville de Paris annonçait la création de 50 kilomètres de pistes cyclables temporaires, destinées à accompagner la sortie du premier confinement.
Dans la lignée d’initiatives qui avaient fleuri dans le monde entier et dans d’autres villes françaises, ces pistes étaient l’instrument central d’une stratégie de report modal des mobilités urbaines inaugurée un mois plus tôt, par la mise en place d’un « Comité vélo » sous l’autorité du préfet d’Île-de-France.
À l’heure des pratiques de « distanciation sociale », et d’une désaffection pour les transports publics, elles ont joué, avec quelques autres aménagements, un rôle crucial dans la redistribution des usages de l’espace public.
Un test grandeur nature
La mise en œuvre de ces nouvelles pistes cyclables s’inspire de l’« urbanisme tactique », modèle qui revendique des formes d’aménagement temporaires et adaptables.
Au-delà de cette filiation, les documents publiés à l’occasion de ce déploiement et les entretiens que nous avons pu mener au sein de la division de la voirie et de la direction de l’urbanisme de la ville de Paris montrent que s’est inventée avec cette initiative une forme d’expérimentation urbaine bien particulière.
Contrairement à ce qui caractérise les expérimentations qui ont cours depuis quelques années dans le domaine de la mobilité (en particulier autour des véhicules autonomes), l’installation des pistes cyclables provisoires ne s’est pas tenue dans un espace clos destiné à jouer le rôle d’échantillon représentatif d’un territoire plus large.
Bien que provisoires, les coronapistes ont été directement déployées à taille réelle. Leur pérennisation – récemment confirmée par la Mairie, comme pour la plupart des villes françaises – ne changera rien à leur géographie globale et ne sera pas confronté aux problèmes de réplicabilité qui traversent la pratique expérimentale urbaine.
La crise sanitaire a contribué au développement de l’urbanisme tactique.
Au tempo de la pandémie
La temporalité de l’expérimentation n’a pas, elle non plus, pris la forme habituelle.
Si, comme leur nom l’indique, ces pistes provisoires n’ont jamais eu vocation à durer dans leur forme initiale, aucune date butoir n’est toutefois venue marquer la fin de l’expérimentation. Cette incertitude temporelle s’est même renforcée au fil des semaines, tandis que l’automne approchait et que l’annonce d’un nouveau confinement se profilait.
La seule possibilité d’ancrer l’expérimentation dans un horizon temporel et juridiquement solide a consisté à arrimer l’existence de ces aménagements au temps de l’état d’urgence sanitaire, lui-même régulièrement prolongé.
Difficile aujourd’hui encore de prédire la tournure que prendront les choses, et d’imaginer comment les processus de pérennisation vont pourvoir concrètement assurer le relais de cette situation expérimentale.
Anne Hidalgo confirme sur Europe 1 la pérennisation des coronapistes à Paris, le 16 septembre 2020.
Le cyclisme, une pratique généralisée
Nous sommes donc bien loin du cadre de l’expérimentation contrôlée, inspirée des sciences de laboratoire. Pourtant, l’expérience a bien donné lieu à une forme d’évaluation, essentielle pour les décisions de pérennisation.
Aux expérimentations plus standard, les pistes cyclables provisoires ont en effet emprunté un élément crucial : la mise en place d’instruments de mesure destinés à donner consistance aux conséquences du dispositif expérimental.
De nombreux compteurs ont ainsi été mis en place le long des pistes, et la Mairie a commandité dès juillet 2020 une enquête interne menée auprès des cyclistes parisiens. Les retours se sont avérés très clairs : le trafic a doublé, et plus de 40 % des cyclistes interrogés déclaraient avoir commencé le vélo dans Paris à l’occasion du premier déconfinement, au printemps 2020.
Ces résultats ont été récemment confirmés par une étude soulignant que la pratique cyclable a considérablement augmenté dans de nombreuses villes européennes à la suite de l’installation de ces pistes provisoires.
Outre l’absence constatée de congestion du trafic automobile, c’était l’enjeu principal d’une stratégie revendiquée par la maire de Paris bien avant la pandémie : augmenter le nombre de cyclistes dans la ville.
Finalement, le déploiement des coronapistes a joué le rôle de révélateur d’une pratique dont l’ampleur était jusque-là restée incertaine. Comme l’indique un rapport du préfet de région, « avec un doublement de la fréquentation cycliste, le succès des pistes cyclables provisoires est visible ».
Moins qu’une expérimentation au sens contemporain, l’installation des pistes provisoires équipées de leurs instruments de mesure a donc fonctionné sur un modèle proche des premières expériences scientifiques étudiées par les historiens Steven Shapin et Simon Schaffer en organisant une épreuve publique, qui aura permis de prouver l’existence d’un phénomène : la pratique cycliste généralisée.
Comme l’explique l’une de nos interlocutrices à la division de la voirie, il est devenu « impossible de nier » la faisabilité d’une ville dans laquelle le vélo est un moyen de transport à part entière.
Les modalités de gouvernance urbaine bouleversées
Mais ce n’est pas tout. Le déploiement de ces pistes a également bousculé les modalités de la gouvernance urbaine. Même si elle relevait d’une volonté politique clairement identifiée, l’initiative des coronapistes et leur mise en œuvre concrète se sont jouées au sein des équipes techniques de la ville ; ce sont elles qui ont produit les études, dessiné les plans et organisé les conditions d’installation.
On pourrait s’inquiéter de cette mainmise de l’ingénierie sur un projet qui, dans l’urgence de sa mise en place, n’a fait l’objet d’aucune des modalités habituelles de concertation. Il serait toutefois caricatural de s’en tenir là.
Les aménagements provisoires ont en effet donné lieu à des formes de réactions et d’adaptations après leur installation qui mettent en lumière un autre potentiel démocratique.
Pensée dès le départ sur un modèle de l’essai-erreur, dans la droite ligne de l’urbanisme tactique, l’initiative a ajouté à la rapidité du déploiement une flexibilité qui a permis que les caractéristiques concrètes des pistes s’ajustent aux besoins et problèmes qu’ont fait émerger les premiers moments de leur existence.
Outre cette adaptabilité, l’expérimentation a créé des conditions inédites pour les concertations futures autour des programmes de pérennisation. Il ne s’agira plus d’un projet présenté sous la forme d’un plan et de quelques chiffres à discuter, mais un élément concret de la réalité urbaine.
Il est sans doute un peu tôt pour tirer les leçons d’une telle expérience. On peut malgré tout souligner que la situation semble avoir consolidé un mouvement de reprise en main par les collectivités sur une pratique expérimentale qui était largement initiée par de grands groupes industriels ou de nouveaux acteurs de la mobilité qui, en faisant des villes leurs terrains de jeu, les ont obligées à s’adapter a posteriori.
Une situation exceptionnelle
Il faut aussi rappeler à quel point la situation qui a vu naître ces aménagements provisoires est exceptionnelle. La crise sanitaire a conduit non seulement à une problématisation inédite de l’espace public et de son usage, mais aussi à une remise en cause de l’évidence de l’offre des transports publics, transformant la place du vélo dans l’équation de la mobilité urbaine.
Quelques semaines avant la pandémie, la capitale a aussi connu une grève des transports particulièrement suivie, au cours de laquelle la mobilité cycliste a cru de manière considérable, malgré des conditions météorologiques difficiles. Cet épisode a marqué une première étape dans la démonstration qu’a ensuite amplifiée l’usage massif des coronapistes.
Par ailleurs, les déconfinements et reconfinements successifs des derniers mois ont favorisé un retour très progressif des voitures dans la ville ; cela a vraisemblablement facilité l’acclimatation avec les nouvelles infrastructures et pacifié le côtoiement avec des cyclistes beaucoup plus nombreux, et désormais protégés par des équipements dédiés.
L’expérimentation des coronapistes est en tout point unique. Plutôt que de l’évaluer avec des critères de réplicabilité et de scalabilité qui lui sont étrangers, il est sans doute plus pertinent d’accepter son caractère circonstanciel pour comprendre comment le temps de la pandémie a pu être saisi comme une occasion inédite pour transformer les villes.
Jérôme Denis, Professeur de sociologie, Mines ParisTech et Nolwenn Garnier, Ingénieure de recherche – STS, Mines ParisTech
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
[Du 3 au 19 septembre 2022] Musique aux Mines 2022
7e édition du Festival Musique aux Mines. Récital de piano, mardi 13 septembre 2022 à Mines Paris PSL.
Cette 7e édition, organisée par l'association CRESCENDO-APJM, avec 6 concerts, dans 5 lieux (Mines Paris – PSL, Ircam, atelier du facteur de pianos Philippe Jolly, Maison du Japon de la CIUP, église protestante unie de Levallois-Perret) fera la part belle aux nouvelles technologies, permettra de découvrir le
« piano girafe », construit par le facteur de pianos Philippe Jolly, et d'assister à 5 créations, dont 3 commandes à de jeunes compositeurs.
Dates et lieux des concerts qui débutent à 19h, sauf le dimanche 18 septembre (à 17h30) :
- Samedi 3 septembre : « Soirée improvisation », Ircam, 1 place Igor Stravinsky, Paris 4e
- Mardi 13 septembre : « Récital de piano », École des Mines de Paris, 60 bd. Saint-Michel, Paris 6e
- Jeudi 15 septembre : « Concert OCQL », Maison du Japon de la CIUP, 7 bd. Jourdan, Paris 14e
- Vendredi 16 septembre : « Concert Bach-Chostakovitch », atelier de Philippe Jolly, 25 bis rue Boulard, Paris 14e
- Dimanche 18 septembre : « Offrande musicale Hugue-Notes », Église protestante unie, 83 rue Anatole France, 92300 Levallois-Perret, 17h30
- Lundi 19 septembre : même programme que le vendredi 16, atelier de Philippe Jolly
Tarifs : 15 € par concert, tarif réduit : 10 €
Détails et réservations sur le site www.apjm.fr – Rubrique "Festival 2022"
NB : certains concerts seront aussi retransmis en direct via la plate-forme Recithall
[Du 15 au 21 juillet 2022] Beautés vitales
HygroScope : Meteorosensitive Morphology. Achim Menges in collaboration with Steffen Reichert
Ce colloque, initié par la Chaire Beauté·s de l'université PSL et organisé en partenariat avec l'université de Rouen Normandie, cherchera à articuler beauté et vie, et se déclinera selon quatre orientations :
- la beauté au cœur de la vie et du vivant ;
- la beauté comme forme vivante ;
- vitalité de la beauté : la beauté comme patrimoine d'innovation ;
- la beauté vitale.
Didier Nectoux, conservateur du Musée de minéralogie Mines Paris – PSL, interviendra mercredi 20 juillet, sur le thème : Monde minéral, source d'inspiration et d'innovation.
Lieu : Centre Culturel International de Cerisy, 2 Le Château, 50210 Cerisy-la-Salle

[Du 3 juin au 21 juillet 2022] Exposition Coquillages et Crétacé à Fontainebleau
Dans le cadre du Festival de l'histoire de l'art de Fontainebleau, la bibliothèque de l'École des Mines (site de Fontainebleau) organise l'exposition "Coquillages et Crétacé : Fossiles du Portugal et d'ailleurs au service de la géologie".
De l'usage du collectionneur à l'usage scientifique, de l'émerveillement à l'étude, coquillage et fossile animal ont révélé peu à peu leurs secrets sans jamais cesser de fasciner. Objets phares des cabinets de curiosités dès la Renaissance, ils sont étudiés et collectés aux quatre coins du monde. Dans les années 1840, ils deviennent l'objet du nouvel enseignement de paléontologie à l'École des mines, comme indices précieux de datation des couches géologiques.
Des spécimens et documents exceptionnels du XVIe au XXe siècles issus des collections de l'École seront présentés pour cette exposition.
Du 3 juin au 21 juillet 2022, à la bibliothèque de Mines Paris – PSL à Fontainebleau.
Voir l'affiche de l'exposition.
[Le 19 mai 2022] Le Nouveau Western
La Bibliothèque de Mines Paris – PSL a invité Olivier Bomsel, professeur d’économie, et Rémi Devaux, doctorant, à l'occasion de la sortie de leur ouvrage Le Nouveau Western, qui peut réfréner les géants du Web ?
Vingt-cinq ans après leurs créations, Google, Amazon, Facebook sont autant de trusts qui dominent les économies et font trembler les démocraties.
Derrière leur statut d’hébergeur se joue une irresponsabilité sur mesure, déstabilisant médias et institutions. Derrière leurs façades riantes, leurs amitiés virales, leurs cours assidues aux grandes causes écologiques et sociales, se dévoilent le cynisme et la cupidité. Ceux d’un nouveau western qui n’a rien à envier au temps des Rockefeller et autres J. P. Morgan.
- Comment en est-on arrivés là ?
- Pourquoi les a-t-on laissés faire ?
- Comment les réfréner ?
Venez en discuter avec les chercheurs Olivier Bomsel et Rémi Devaux. La rencontre aura lieu dans la salle de lecture de la Bibliothèque
Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (de 12h à 14h)
- Réservation souhaitée
- Retransmission sur zoom avec possibilité de poser des questions sur le tchat
[Le 11 mai 2022] Prospective énergétique : quelles énergies à l’horizon 2050 ?
Le 11 mai, conférence autour de la prospective énergétique, organisée par PSL, à Mines Paris – PSL.
Limiter le réchauffement climatique sous les 1,5 degrés suppose d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et donc une transformation radicale de notre système énergétique encore basé à plus de 85% sur les énergies fossiles.
- Qu’implique une telle transition pour le déploiement des technologies existantes et le développement de nouvelles technologies ?
- Quel rôle pour les grandes entreprises de l’énergie et quelles implications pour leur modèle économique ?
- Et enfin, quel rôle pour les ingénieurs en formation qui développeront les solutions du futur ?
Pour en débattre :
- Leïla Bessila, étudiante en 3e année à Mines Paris – PSL et en Master 2 à l'ENS – PSL
- Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d'administration d'Engie
- Greg de Temmerman, Directeur général de Zenon Research
Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (18h30 – 20h30)
Sur inscription
