Thème : Formation continue
[Le 5 November 2021] Remise du Prix Maurice Allais de Science économique
Le professeur Allais à l'École des mines de Paris, en 1953.
La Fondation Maurice Allais vise, à travers ce prix, à favoriser le prolongement de l'œuvre du Prix Nobel d'économie, Maurice Allais, en aidant à orienter et à promouvoir la recherche en économie dans la direction qu’il a tracée et suivie durant toute sa vie :
- application d’une véritable approche scientifique à l’analyse des questions économiques
- et refus de toute démarche explicative fondée sur des a priori idéologiques ou conceptuels, quels qu’ils soient.
Ce Prix récompense des articles ou ouvrages scientifiques, en langue française ou anglaise, présentés par des candidats justifiant de la nationalité d’un État européen ou de leur résidence depuis cinq ans dans l’un de ces États.
[Le 16 November 2021] Le Détail du monde – L’art perdu de la description de la nature
Romain Bertrand, historien, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales (CERI- Sciences Po), est l'invité du séminaire organisé collectivement par les doctorants du CSI Mines Paris PSL. Il participera à une discussion autour de son livre Le Détail du monde – L'art perdu de la description de la nature.
Ouvert au public sur inscription.
Contacts : Carole-Anne Tisserand ou Abdoulaye Diaw

Les nouveaux visages de MINES ParisTech
Avec la rentrée des 3e année, le lundi 24 septembre, le cycle Ingénieurs civils a rassemblé l’ensemble de ses « troupes ». Voici les chiffres de la rentrée 2018 et les grandes tendances.
Plus nombreuse, plus féminine et plus internationale, la promo 2018, confirme les tendances du recrutement des élèves ingénieurs à MINES ParisTech.
Conformément aux nouvelles orientations de son Plan stratégique, MINES ParisTech poursuit l'augmentation progressive de ses promotions et de son recrutement d'élèves internationaux.
30% de jeunes filles en 1re année
En 1re année du cycle Ingénieurs civils, 124 étudiants ont fait leur rentrée le 3 septembre 2018 (ils étaient 120 en 2017) : 114 issus du concours commun Mines-Ponts et 10 élèves admis sur titres (AST) dont 3 élèves chinois de ParisTech Shanghai JiaoTong, 1 étudiant de la National University of Singapour et 6 en provenance d'universités françaises.
Avec près d'un tiers de jeunes filles (29,8% en 2018, contre 26,6% en 2017 et 23,5% en 2016), la nouvelle promotion donne une image plus équilibrée de la place des femmes dans les sciences de l'ingénieur. Cette promo compte également plus de 10% d’élèves étrangers (sans compter les doubles nationalités).
29 AST sont accueillis en 2e année, dont 4 étudiants d'HEC et 3 d'ESCP Europe et 22 étudiants internationaux, venus de Chine, du Liban, de Russie et d'Amérique du Sud. Par ailleurs, 4 élèves de MINES ParisTech entamment un double diplôme à l'international (2 à l'ESCP Europe hors de France, 1 au collège des ingénieurs à Turin et 1 en architecture à Milan). "C’est une première qui suscitera, nous le souhaitons, d’autre vocations", souligne Vincent Lafèche, directeur de l'École.
L'emballement des "césuriens"
La 2e année compte ainsi 157 élèves ingénieurs, dont 25,5 % de filles et 19,7 % d'étrangers.
À noter, la hausse spectaculaire de l'année de césure, en entreprise, à l'étranger. Cette possibilité est offerte aux étudiants entre la 2e et la 3e année du cycle. Ils seront 104 à en bénéficer en 2018-2019 (contre 88 en 2017-2018).
En 3e année, on compte 178 élèves (dont 15,5% d'étrangers et 27,5 % de filles), 50 AST (voie spécialisée) polytechniciens ou élèves de l'ESPCI et de l'ENS.
Une hausse maîtrisée des effectifs
Ainsi, le cycle Ingénieurs civils, au total, compte 609 élèves dont 87 étrangers de 23 nationalités différentes (15%) et 161 filles (26,2 %).
De 471 en 2015, les effectifs sont passés à 524 en 2016, puis à 591 en 2017 pour atteindre 609 en 2018.
> En savoir + sur le cycle Ingénieurs civils
[Le 23 September 2021] Poésie des pierres
Lecture musicale, le 23 septembre à la Bibliothèque, dans le cadre du Festival Raccords
Dans le cadre du Festival Raccords, organisé par les Editeurs associés, lecture musicale d'une nouvelle de Virginia Woolf, Objets massifs.
Cent ans après sa première publication, la nouvelle de Virginia Woolf, Objets massifs, est revisitée par les plasticiennes Anne Attali et Marie Van Roey.
Accueillie par la bibliothèque de l'École, la lecture du texte par la comédienne Alice Thillard, accompagnée au violoncelle par Jean-Pol Zanutel, entrera en résonance avec les photographies, dessins et collages tirés du livre, exposés à côté des minéraux du musée de Minéralogie.
(Exposition à voir jusqu'au 22 décembre).
Les pierres choisies seront présentées par la conservatrice du musée, Éloïse Gaillou.
A 19h : entrée libre / réservation obligatoire à contact@festival-raccords.com / 01 43 36 81 19

[Le 30 September 2021] Scénarios d’une France « renouvelable »
La Chaire Modélisation prospective au service du développement durable, portée par le CMA Mines Paris – PSL, poursuit son séminaire, sous forme de webinaires mensuels.
- Il s'agit d'apporter un regard critique sur l’ensemble des questions liées à l’intégration d’énergies renouvelables en vue de décarboner le mix énergétique français d’ici la fin du siècle.
- Une série de webinaires devrait permettre de donner des éléments de compréhension des hypothèses techniques, économiques et politiques des différentes études existantes en France.
Le septième webinaire se tiendra le jeudi 30 2021, de 10h à 12h.
> Au programme de cette 7e séance, les renouvelables à la lumière des externalités des dimensions incontournables d’un « développement soutenable » :
- Limite physique des TICs ou quand l’immatériel devient matériel – Vincent MAZAURIC (SCHNEIDER ELECTRIC)
- Limite physique des ressources matière pour le déploiement du renouvelable – Antoine BOUBAULT (BRGM)

[Du 18 au 19 September 2021] Journées Européennes du Patrimoine 2021
L'École sera ouverte de 10h à 18h pour les Journées européennes du patrimoine.
À l'occasion des Journées du Patrimoine 2021, l'École des Mines de Paris vous invite à (re)découvrir ses "trésors cachés", le samedi 18 et le dimanche 19 septembre.
Réservez votre créneau horaire : réservations disponibles entre 10h et 16h45, pour une durée de visite d'une heure.
Visite libre, accès gratuit.
Contexte Covid : Passe sanitaire et port du masque obligatoires.

[Du 15 September au 14 October 2021] Festival Musique aux Mines
6e édition du Festival Musique aux Mines. Concert d'ouverture, mercredi 15 septembre à Mines Paris PSL.
Cette 6e édition, organisée par l'association CRESCENDO-APJM, avec 8 concerts, dans 4 lieux (Mines Paris, Télécom Paris à Palaiseau, IRCAM et Lycée hôtelier Guillaume Tirel, confirme le positionnement du Festival à l'égard des nouvelles technologies (« carte blanche à Edgar Hemery », DG de la Start-Up « Embodme ») et invite à la découverte d’autres instruments rares…
Dates et lieux des concerts qui débutent à 19h :
- Mercredi 15 septembre : « Récital de piano », Xavier Aymonod, Mines Paris, salle des Colonnes
- Jeudi 16 septembre : « Die schöne Müllerin » de F. Schubert, Mines Paris, salle des Colonnes
- Mardi 21 septembre : Soirée « Musique russe », Mines Paris, salle des Colonnes
- Mercredi 22 septembre : Dîner/Concert – Orchestre de Chambre Quartier Latin -, Lycée hôtelier Guillaume Tirel
- Jeudi 23 septembre : Concert – Orchestre de Chambre Quartier Latin -, Télécom Paris, Palaiseau
- Mardi 5 octobre : « Carte blanche à Edgar Hemery », Ircam, salle Stravinsky
- Jeudi 7 octobre : Concert « cristal et percussions », Lycée hôtelier Guillaume Tirel
- Jeudi 14 octobre : « Concert en trio », Mines Paris, salle des Colonnes
Tarifs : 15 € par concert, tarif réduit : 10 €, tarif étudiants PSL et IMT : 5 €
Détails et réservations sur le site www.apjm.fr – Rubrique "Festival 2021"
NB : certains concerts seront aussi retransmis en direct via la plate-forme Recithall
[Le 30 June 2020] Présentation du Certificat Exécutif “Digital Native” 2020
MINES ParisTech | PSL lance une deuxième session du Certificat Exécutif “Digital Native”.
Ce programme est destiné aux femmes et aux hommes en situation de décision et d'influence dans le cadre de la transformation numérique de leur organisation.
Participez au webinar de présentation du Certificat Exécutif "Digital Native" développé par l'Institut des Hautes Etudes pour l'Innovation et l'Entrepreneuriat de MINES ParisTech | PSL!
Venez échanger avec l'équipe pédagogique et poser vos questions.
Au programme :
- 16h50 : Accueil participants sur Zoom
- 17h : Début de la présentation
- 17h45 : Q&A
Information de connexion ZOOM :
Pour vous connecter par téléphone:
+ saisir le mot de passe de la réunion 350949 et terminer par #
+ si votre identifiant de participant est demandé, appuyez simplement sur #
> En savoir + sur ce programme Contact : Cédric Barrier
> Découvrir les témoignages vidéo de :

Le Rapport d’activité 2020 est en ligne
MINES ParisTech, établissement-composante de l'Université PSL (Paris Sciences et Lettres), décline ses faits marquants 2020 et ses perspectives 2021 selon quatre grandes thématiques, selon les objectifs fixés par son plan stratégique :
- Promouvoir l'excellence scientifique
- Accompagner l'ingénieur et le chercheur du futur
- Rayonner au-delà de notre sphère
- Se déployer pour relever les défis de demain
Pour le directeur général, Vincent Laflèche, « L'École s'inscrit dans une dynamique tout à fait passsionnante ; elle le doit à l'enthousiasme et l'excellence de ses étudiants et à la passion de l'ensemble de ses personnels et de ses enseignants-chercheurs. »
Jacques Aschenbroich, PDG de Valeo, président du CA de MINES ParisTech, co-signataire de l'éditorial, souligne quant à lui, que : « Pour la première fois, les classement internationaux, dont celui dit "de Shanghai", nous classent dans les 50 meilleures universités mondiales. »
Le RA 2020 est à feuilleter ici.
> Télécharger le Rapport d'activité 2020
Pourquoi éclipser le solaire ?
Philippe Blanc, enseignant-chercheur et Romain Besseau, post-doctorant au Centre O.I.E MINES ParisTech-PSL répondent au rapport du Haut-Commissariat au Plan sur l’électricité, publié le 23 mars 2021. Ils soulignent des modes de raisonnement orientés, de citations partielles souvent biaisées, à charge contre les énergies renouvelables.
Le rapport « Electricité : le devoir de lucidité », présenté par le Haut-Commissariat au Plan il y a quelques semaines, n’est pas conforme à sa mission « d’éclairer les choix des pouvoirs publics » .
Avec des arguments souvent biaisés, voire faux, sur les énergies renouvelables et le photovoltaïque en particulier, ce rapport éclipse un pan entier de cette filière énergétique, renouvelable et à faible empreinte carbone.
Le rapport évoque, pour le solaire, « un bilan carbone ambivalent » car le raffinage du silicium est énergivore et donc carboné. Cela est vrai mais valable pour tout composant d’un système énergétique. C’est pourquoi il est nécessaire de réaliser des analyses de cycle de vie pour évaluer, de manière systémique, les impacts environnementaux depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie.
Les analyses pour la filière photovoltaïque montrent une empreinte carbone faible, avec un temps de retour énergétique estimé à un ou deux ans suivant la localisation (cf. rapport de l'Institut Faunhofer), avec une évolution tendancielle à la baisse, du fait de progrès technologiques (cf. ouvrage de Romain Besseau).
Ainsi, l’énergie photovoltaïque fait incontestablement partie des modes de production à faible empreinte carbone, au même titre, entre autres, que les énergies nucléaire, éolienne ou hydroélectrique. Son empreinte carbone, déjà faible, peut-être réduite davantage par l’utilisation d’électricité décarbonée, comme permet de le calculer l’outil web du projet ADEME INCER-ACV. En ce sens, nous saluons le projet d’usine de panneaux photovoltaïques à Hambach en Moselle.
En plus de la question du bilan carbone, le rapport du Haut-Commissariat au Plan aborde le sujet, complexe, de l’artificialisation des sols induite par la consommation « de grandes superficies de terres arables ou boisées ». Cependant, le rapport omet d’ajouter que le déploiement du photovoltaïque peut tout à fait dépasser les objectifs prévus pour 2028 de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, tout en évitant cet écueil, notamment par l’exploitation de :
- Zones délaissées et artificialisées telles que celles identifiées par l’ADEME : 49 GWc pour près de 25 GWc prévus;
- Toits ou d’ombrières pour un potentiel de plusieurs centaines de GWc pour moins de 19 GWc prévus;
- Possibilités d’hybridation avec l’agriculture qui peuvent, sous conditions de vigilance, la soutenir et la redynamiser, en favorisant le développement économique locale et une meilleure acceptabilité sociale du photovoltaïque.
Un autre sujet présenté à charge pour le photovoltaïque est son intégration difficile au réseau électrique à cause de la nature continue de son courant. Les onduleurs permettent, de longue date, cette adaptation avec un rendement de l’ordre de 98%. Maintenant ils offrent des services au réseau électrique comme l’écrêtage actif (cf. article de R. Perez et B. Tournadre) ou la production de puissance réactive pour la régulation de tension.
Au-delà de l’empreinte carbone, les impacts environnementaux, nominaux ou risqués, relatifs aux écosystèmes, à la santé humaine et à l’utilisation de ressources au sens large sont également à considérer afin de réfléchir non seulement aux moyens et aux ressources pour la production d’énergie, mais aussi, en amont, aux moyens de moins –sobriété– et de mieux –efficacité– la consommer.
Philippe Blanc et Romain Besseau
> Accéder à l'analyse complète des chercheurs de MINES ParisTech : Note en réaction au rapport du Haut-Commissariat au Plan «Electricité : le devoir de lucidité» du 23 mars 2021