Sélection de ebooks “Femmes et sciences”

7 février 2022

Découvrez une sélection de ebooks sur le thème des femmes de science !

A l'occasion de la journée internationale des femmes et filles de science, le 11 février, et de l'exposition "La science taille XX elles" à l'Ecole, la bibliothèque vous propose une sélection d'ouvrages physiques en salle de l'ecture et une sélection parmis notre collection de ebooks, à consulter ici : liste de ebooks (en anglais)

Accès The New York Times

7 mars 2022

Nouveau ! Accédez au journal The New York Times en ligne.

Grâce à un abonnement PSL, Vous pouvez désormais consulter The New York Times en ligne.

The New York Times est un quotidien new-yorkais à distribution internationale, un titre majeur de la presse américaine.

 

Vous avez accès au site académique du journal (actualités, archives et vidéos…) directement sans compte à cette adresse. Pour plus de fonctionnalités, vous pouvez vous créer un compte sur ce lien (fonctionne aussi avec l’application Android ou Apple).

[Du 3 juin au 21 juillet 2022] Exposition Coquillages et Crétacé à Fontainebleau

Dans le cadre du Festival de l'histoire de l'art de Fontainebleau, la bibliothèque de l'École des Mines (site de Fontainebleau) organise l'exposition "Coquillages et Crétacé : Fossiles du Portugal et d'ailleurs au service de la géologie".

De l'usage du collectionneur à l'usage scientifique, de l'émerveillement à l'étude, coquillage et fossile animal ont révélé peu à peu leurs secrets sans jamais cesser de fasciner. Objets phares des cabinets de curiosités dès la Renaissance, ils sont étudiés et collectés aux quatre coins du monde. Dans les années 1840, ils deviennent l'objet du nouvel enseignement de paléontologie à l'École des mines, comme indices précieux de datation des couches géologiques.

Des spécimens et documents exceptionnels du XVIe au XXe siècles issus des collections de l'École seront présentés pour cette exposition.

Du 3 juin au 21 juillet 2022, à la bibliothèque de Mines Paris – PSL à Fontainebleau.

Voir l'affiche de l'exposition.

[Le 11 mai 2022] Prospective énergétique : quelles énergies à l’horizon 2050 ?

Le 11 mai, conférence autour de la prospective énergétique, organisée par PSL, à Mines Paris – PSL.

Limiter le réchauffement climatique sous les 1,5 degrés suppose d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et donc une transformation radicale de notre système énergétique encore basé à plus de 85% sur les énergies fossiles.

  • Qu’implique une telle transition pour le déploiement des technologies existantes et le développement de nouvelles technologies ?
  • Quel rôle pour les grandes entreprises de l’énergie et quelles implications pour leur modèle économique ?
  • Et enfin, quel rôle pour les ingénieurs en formation qui développeront les solutions du futur ?  

Pour en débattre :

  • Leïla Bessila, étudiante en 3e année à Mines Paris – PSL et en Master 2 à l'ENS – PSL
  • Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d'administration d'Engie
  • Greg de Temmerman, Directeur général de Zenon Research

Lieu : Mines Paris  – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (18h30 – 20h30)
Sur inscription

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[Du 20 au 22 avril 2022] Fermeture exceptionnelle pour travaux

En raison de travaux dans le bâtiments, nous sommes contraints de fermer la bibliothèque entre le mercredi 20 avril et le vendredi 22 avril (inclus).

Nous vous retrouverons aux horaires habituels dès le lundi 25 avril.

Nous nous excusons pour ce dérangement.

[Le 9 mars 2022] Conférence Open Access Textbooks in France

 

Dans le cadre de cet événement international, cette session sera consacrée à des projets de manuels en open access, développés en France : association de bibliothèques et d'éditeurs pour créer de nouveaux ouvrages, projets européens résultant de collaborations académiques internationales, développement sous forme enrichie d'un livre existant sous forme imprimée, etc. Elle sera l'occasion d'aborder les questions liées aux modèles économiques, aux modèles éditoriaux et aux partenariats.

En savoir plus : https://oeweek.oeglobal.org/events/2022/open-access-textbooks-in-france/

[Le 17 mars 2022] Management international : comment tirer parti de la diversité culturelle ?

La Bibliothèque de Mines Paris – PSL et les Presses des Mines vous invitent à rencontrer les auteurs de l'ouvrage Cultures et management international.

  • Management international : comment tirer parti de la diversité culturelle (et ne plus la subir) ?

Philippe d’Iribarne, Jean-Pierre Segal, Sylvie Chevrier, Alain Henry et Geneviève Tréguer-Felten, auteurs du livre Cultures et management international, en débattront lors d'une rencontre animée par Michel Berry, fondateur de l'Ecole de Paris du management.

La rencontre aura lieu dans la salle de lecture de la Bibliothèque et sera suivie d'une séance de dédicaces.

Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (de 12h à 14h)

Réservation souhaitée
Masque et passe sanitaire obligatoires

 

[Le 7 décembre 2021] Sciences de Gestion, sciences fondamentales ?


Cette journée, à l’occasion du départ en retraite d’Armand Hatchuel, professeur à MINES Paris – PSL, vise à mettre en perspective ses recherches.


Cette journée réunira de nombreux chercheurs de différents pays. Les travaux d'Armand Hatchuel seront présentés autour de 6 tables rondes thématiques :

  • Épistémologie des sciences génératives et recherche- intervention en gestion
  • La théorie de la conception : modélisation du raisonnement créatif et paradigme post-décisionnel
  • La raison conceptrice : enjeux philosophiques et culturels
  • La théorie de l’entreprise : apprentissages et création collective
  • La gouvernance de l’entreprise responsable : normes de gestion et mission
  • De la « bene gesta » dans l’histoire et dans la culture : rapports de prescription, rationalité et responsabilité

> Télécharger le programme

Journée en distanciel, sur inscription

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Comment renforcer l’autonomie des salariés ?

22 janvier 2020

Comment renforcer l’autonomie des salariés ?Thierry Weil, professeur à MINES ParisTech, et Anne-Sophie Dubey, doctorante, ont identifié des points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche de montée en autonomie de leurs salariés.

Des entreprises toujours plus nombreuses souhaitent aujourd’hui favoriser la montée en autonomie et la participation des salariés. En effet, ces derniers aspirent à plus d’autonomie qu’ils n’en trouvent dans la plupart des entreprises dans lesquelles ils travaillent. Pire, la situation – déjà moins bonne en France que dans les pays voisins – se détériore, comme nous l’avons montré dans un article récemment publié dans de The Conversation.

En effet, « changer l’état d’esprit » est loin d’être un long fleuve tranquille et la littérature sur les nouvelles formes d’organisation, et notamment sur les « entreprises libérées », accorde une attention très limitée au « comment faire ? » : comment introduire et pérenniser l’autonomie ? Quelles sont les difficultés rencontrées et comment les surmonter ? Comment s’adapter au contexte et à l’histoire spécifiques de chaque organisation ?

Pour apporter des éléments de réponse à ces questions, la Chaire Futurs de l’industrie et du travail de Mines ParisTech a mené une enquête approfondie dans une dizaine d’organisations très diverses (entreprises familiales, filiales de groupes, coopératives, administrations, etc.).

Nous avons analysé la multiplicité des pratiques pour identifier quelques points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche de montée en autonomie de leurs collaborateurs.

Le voyage plus important que la destination

Nos observations nous conduisent d’abord à affirmer que la montée en autonomie nécessite une préparation et une organisation. Il n’y a pas d’auto-organisation spontanée qui découlerait de quelques conditions simples, telles que le « lâcher prise » du dirigeant, l’écoute des salariés ou le partage actif de la vision du dirigeant avec les collaborateurs, bien que ces points aient évidemment toute leur importance.

Dans tous les cas, la transformation des modes de fonctionnement nécessite une très forte mobilisation et un accompagnement intensif. Difficile de planifier la transformation en détail, car l’objectif peut être en partie indéterminé et de nombreuses difficultés apparaîtront chemin faisant. Le processus pour atteindre cet horizon flou doit tolérer la turbulence, le tâtonnement, l’itération, et le temps nécessaire à l’appropriation du changement.

Un consultant intervenu au cours de la transformation de Lippi – entreprise familiale d’environ 180 salariés, spécialisée dans les clôtures – raconte ainsi que les dirigeants « ne pouvaient pas prédire ce qui allait se passer, car eux-mêmes ne savaient pas où ils allaient », même si Frédéric Lippi, le PDG, souligne qu’il était confiant dans le fait que des choses intéressantes allaient émerger. Le voyage est, en quelque sorte, plus important que la destination. On pourrait même aller jusqu’à dire que c’est le type de voyage qui crée la destination. C’est pourquoi l’utilité des modèles « clés en main » se révèle souvent assez limitée.

Expliciter les règles

Les champs de l’autonomie concernent en effet le plus souvent la manière de réaliser la tâche, mais aussi et surtout la construction de l’environnement organisationnel (les règles du « comment »). Dans l’écrasante majorité des cas que nous avons étudiés – à l’exception des SCOP –, l’autonomie et la participation ne portent ni sur le « quoi » (objectifs et stratégie de l’entreprise), ni sur la gouvernance, ni sur la personne du dirigeant.

Le « pourquoi » (valeurs ou raison d’être de l’entreprise) est en revanche de plus en plus ouvert à la concertation. Mais cet exercice, apprécié des salariés soucieux du sens de leur travail, n’a pas toujours de conséquences directes sur les conditions d’exercice de celui-ci.

Les attributs de l’autonomie relèvent du pouvoir de décider sans demander la permission, pour autant que les valeurs et les règles qui gouvernent l’entreprise aient été correctement intégrées par les collaborateurs. Le livret d’accueil d’une des filiales de Fabernovel, entreprise internationale de création de produits et de services numériques, indique par exemple : « chaque membre est libre d’accomplir ses missions comme il le souhaite dans le respect de nos valeurs ».

Le salarié sera donc d’autant plus autonome que ces règles et valeurs auront été explicitées, et celles-ci seront d’autant mieux acceptées qu’il aura contribué à les construire (droit de participer à la construction de la prescription). Comme le précise un salarié de Lippi : « on est libre de faire à notre manière, mais pas de faire ce qu’on veut ».

Chacun dispose donc d’un domaine de décision et d’initiative, limité par l’impact que ses décisions peuvent avoir sur le travail des autres et sur l’efficacité de l’organisation (primat du collectif sur l’individu) – limites qui se révèlent cependant assez floues.

Tâtonnements

L’expression « droit à l’erreur », souvent utilisée, suppose surtout la construction d’un environnement bienveillant dans lequel les conséquences éventuellement fâcheuses d’une initiative (« droit à l’initiative ») ne seront pas sanctionnées, sous peine de voir les salariés s’autocensurer.

Une salariée de Lippi se souvient, par exemple, d’une gestionnaire de la flotte téléphonie « qui s’était laissée convaincre par l’argumentaire d’un opérateur et avait changé de contrat pour l’ensemble de l’entreprise, ce qui entraînait un surcoût de 30 %. Au lieu de la sanctionner, nous avons lancé un contentieux contre l’opérateur. C’était inutile de la punir car, quand on a fait une fois une erreur de ce genre, on ne la refait plus pour le reste de sa vie ».

La qualité d’une transformation se mesure aussi au traitement qui sera réservé aux « objecteurs », c’est-à-dire à ceux qui ne souhaitent pas accéder à davantage d’autonomie pour diverses raisons (« droit de retrait », ou au moins écoute respectueuse de leurs réticences). L’appétence des salariés pour l’autonomie est variable et encourager l’autonomie ne revient pas à contraindre toutes les équipes à devenir autonomes en même temps.

En somme, la plupart des organisations tâtonnent pour adapter à leur manière les outils de gestion afin de susciter ou d’ancrer de nouvelles modalités de travail, avec quelques récurrences. Une souplesse se développe dans l’organisation des temps de présence et du télétravail, les plannings d’astreinte sont élaborés au niveau des équipes, le contrôle hiérarchique diminue au profit d’un contrôle par les procédures et par les pairs, de nombreuses dépenses peuvent être engagées sans autorisation préalable, des initiatives commerciales peuvent être déléguées à la base, les réunions suivent un formalisme encourageant l’expression des plus inhibés ou des moins gradés.

Les équipes ont plus de latitude pour recruter, l’évaluation fait la part belle au retour des pairs (360°). La mobilité horizontale est encouragée, qui permet d’accroître la polyvalence et les compétences des personnes sans progression hiérarchique, plus difficile dans une structure aplatie. La formation est largement proposée, y compris dans des domaines éloignés de la tâche exercée, comme les techniques de facilitation ou le développement personnel.

Reste à savoir maintenant comment les entreprises peuvent construire collectivement un projet partagé. Un sujet qui fera l’objet de notre prochain article sur The Conversation France.


 

La Fabrique de l’Industrie

Thierry Weil, Chaire Futurs de l'industrie et du travail (CERNA, I3, CNRS), Membre de l’Académie des technologies, Mines ParisTech et Anne-Sophie Dubey, Doctorante en sciences de gestion , Mines ParisTech

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

[Le 30 septembre 2021] Scénarios d’une France « renouvelable »

La Chaire Modélisation prospective au service du développement durable, portée par le CMA Mines Paris –  PSL, poursuit son séminaire, sous forme de webinaires mensuels.

  • Il s'agit d'apporter un regard critique sur l’ensemble des questions liées à l’intégration d’énergies renouvelables en vue de décarboner le mix énergétique français d’ici la fin du siècle.
  • Une série de webinaires devrait permettre de donner des éléments de compréhension des hypothèses techniques, économiques et politiques des différentes études existantes en France.

Le septième webinaire se tiendra le jeudi 30 2021, de 10h à 12h.

> Au programme de cette 7e séance, les renouvelables à la lumière des externalités des dimensions incontournables d’un « développement soutenable » :

  • Limite physique des TICs ou quand l’immatériel devient matériel – Vincent MAZAURIC (SCHNEIDER ELECTRIC)
  • Limite physique des ressources matière pour le déploiement du renouvelable – Antoine BOUBAULT (BRGM)
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