[Le 25 février 2020] Qu’elle était verte ma croissance ?

Tandis que tous les indicateurs sur l’état de la planète ont viré au rouge, nous sommes submergés par les annonces sur les avancées scientifiques ou technologiques bénéfiques.
Les technologies « vertes » seraient sur le point de transformer nos sociétés, et de sauver la planète (et la croissance) grâce à une nouvelle révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, du numérique, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des smart cities, des voitures autonomes, des nano-bio-technologies ou des imprimantes 3D.

Mais ces innovations sont trop souvent consommatrices de ressources minières limitées et leur raréfaction rend, à terme, la mise en œuvre d’une telle économie high tech bien risquée.

Et s’il fallait explorer une autre voie, celle de technologies sobres, agiles et résilientes, et s’orienter vers une civilisation techniquement soutenable ?

Lieu : MINES ParisTech – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (17h-18h)
Contact : Matthieu Mazières

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[Le 28 février 2020] Un cerveau pour respirer, des poumons pour penser

La respiration est une fonction végétative très particulière : c'est la seule qui puisse être contrôlée volontairement, et utilisée de façon totalement déconnectée des besoins métaboliques.
Ces propriétés proviennent, d'une part, de la nature extérieure de sa commande nerveuse et, d'autre part, de l'existence d'une double commande, automatique (dans le tronc cérébral) et volontaire (dans le cortex cérébral). Il faut donc un cerveau pour respirer.
Respirer est la chose la plus naturelle du monde, nul besoin de s'en préoccuper. Nous ne nous apercevons fort heureusement pas que nous respirons, et qui plus est nous n'utilisons pour respirer qu'une partie "profonde", "ancestrale", "non cognitive" de notre cerveau.
Mais quand la respiration devient une souffrance en raison d'une maladie respiratoire, plus rien d'autre n'a d'importance, et la vie rétrécit autour de ce souffle qui manque. Chaque respiration envahit la pensée, et le cortex cérébral est obligé de venir au secours du cerveau ancestral pour continuer à respirer. Il n'est plus possible de penser correctement, les performances cognitives diminuent.
Il faut donc des poumons pour penser.
Quels enjeux pour demain ? Les maladies respiratoires qui font de la respiration une souffrance concernent des millions de personnes en France. Pour beaucoup, l'essoufflement persiste malgré les meilleurs traitements, car on ne peut pas guérir les poumons, irréversiblement abîmés – "dyspnée persistante". Il faut donc traiter le cerveau pour soulager l'essoufflement.

La compréhension des liens cerveau-poumons qu'offre la neurophysiologie respiratoire, et qui sont décrits ci-dessus, met cet objectif à portée de main, et fait présager des avancées majeures dans une situation clinique aussi fréquente que désespérante.

Lieu : MINES ParisTech – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (17h-18h)
Contact : Matthieu Mazières

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[Le 4 février 2020] Le big-bang, un siècle de cosmologie

Le modèle du Big-bang vise à décrire l'univers et son histoire. Trouvant ses racines dans la relativité générale d'Einstein, la cosmologie a peu à peu incorporé toute la physique du XX^e siècle (physique atomique, nucléaire et quantique).
La cosmologie cherche à comprendre la diversité et la structuration de la matière. Elle se positionne ainsi comme un terrain de jeu permettent de tester les nouvelles théories de la physique…

Lieu : MINES ParisTech – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (17h-18h)
Contact : Matthieu Mazières

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[Le 30 janvier 2020] Le militantisme politique à l’ère des réseaux sociaux

Le séminaire « Méthodes pour l’analyse de la participation en ligne », organisé par le CSI MINES ParisTech, accueillera David Chavalarias

"En prenant l’exemple de l’élection présidentielle française (2017), nous étudions la manière dont les personnalités politiques utilisent les réseaux sociaux pour actionner ces leviers et comment ces actions s’articulent avec celles de leurs communautés de militants en ligne sur Twitter. (…)"

Lieu : MINES ParisTech – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (10h30-12h30)

L’École sur le podium entre Polytechnique et CentraleSupélec

6 février 2019

MINES ParisTech se classe à la 2^e place du Palmarès des écoles d'ingénieurs, publié le 5 février 2019 par L'Usine Nouvelle. L'École progresse de 3 places par rapport à son précédent classement, en 2017.
Ses points forts ? Le salaire annuel brut médian (un an après la sortie d’études) et le pourcentage d'enseignants-chercheurs.

La méthodologie : 4 grands critères de classement

L’insertion des diplômés sur le marché du travail, l’ouverture à l’international, la recherche et la place de l’entrepreneuriat sont les 4 grands crières d'évaluation des établissements. À chacun de ces critères sont affectés un certain nombre d'indicateurs de mesure de performance.

Accéder au classement
En savoir + sur la méthodologie

> Découvrir nos autres classements

MINES ParisTech sur le podium

20 décembre 2019

Le Figaro Étudiant réalise un nouveau classement des meilleures écoles d’ingénieurs françaises.
Les quelque 200 écoles et universités autorisées, par la CTI (Commission des titres d'ingénieurs), à délivrer le diplôme d'ingénieur ont été évaluées selon 12 critères.
Les plus gros coefficients ont été affectés à "la qualité du recrutement, notamment avec les mentions au bac des élèves reçus, le rang dans les classements internationaux comme Shanghai et le cabinet QS et les salaires de sortie".

Écoles d'excellence

Au sein de ce classement, celui des écoles d'excellence hiéarchise les 21 meilleures. La rédaction du Figaro a sélectionné les écoles les plus demandées, à la fois par les étudiants des prépas les plus prestigieuses et par les meilleurs lycéens.
MINES ParisTech y figure au 3^e rang, derrière CentraleSupélec et Polytechnique.

> Accéder au classement complet

[Le 16 janvier 2020] Tolkien et les sciences

Animée par Didier Nectoux la soirée, organisée par la Bibliothèque de MINES ParisTech, promet de surprenantes découvertes autour de :

la minéralogie,
les pierres précieuses et
la géographie de la Terre du milieu, aux confins de la science et de l'imagination !

La rencontre sera suivie d'une séance de dédicaces.

Lieu : MINES ParisTech – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (19h)

Femmes dans la transition énergétique

21 novembre 2019

Lola Péladan, élève ingénieure à MINES ParisTech (promo 2017), en année de césure, est la lauréate du prix Coup de cœur du jury du concours Women Energy in Transition, décerné le 13 novembre 2019. Rencontre avec une jeune femme qui ne manque pas de force de conviction.

Miser sur l'énergie des femmes

C'est un peu comme si ce concours avait été fait pour elle… « Depuis toujours, je suis sensible à la question de la place des femmes dans la société, et en recherche de modèles de réussites féminines », explique Lola. Quand elle découvre l’existence de ce prix, elle est séduite par les valeurs qu'il porte, même si elle n'envisage pas immédiatement de candidater… Mettre en valeur les femmes et leur action pour contribuer à la transition environnementale lui semble particulièrement judicieux. « Cet enjeu est majeur et il serait carrément bête d’exclure la moitié de la population », assène t-elle. Il y a urgence à miser sur « l’énergie des femmes pour faire bouger les choses !».

Parcours, valeurs, personnalité

Pour concourir, pas de projet à monter, mais un dossier « très long » à constituer en répondant à « un ensemble de questions très ouvertes ». Au total, plus d’une dizaine de pages qui lui ont donné tout le loisir de décrire son parcours, son intérêt pour le domaine de la transition énergétique, et bien d’autres choses, qui ont permis au jury de rencontrer une véritable personnalité et de se laisser emporter par sa force de conviction. En voici un petit aperçu.

Outre ses études scientifiques, qui la conduisent à intégrer MINES ParisTech en septembre 2017, Lola « fait du théâtre… depuis toujours ». En terminale, elle constitue une troupe qui monte Cyrano de Bergerac, de manière totalement autonome : répétitions, mise en scène, décors, costumes, représentations. La "Prépa" met en suspens cette activité qu'elle reprendra en 1^re année aux Mines, en montant La Sauvage de Jean Anouilh, puis en 2^e année, où elle interprétera Sheeta, 1^er rôle féminin dans la comédie musicale Rise Up (librement adaptée du Château dans le Ciel, d'Hayao Miyazaki), jouée début 2019 au théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison.

Son intérêt pour les questions énergétiques trouve des éléments de réponse dans le cadre du cours de première année, Métiers de l'ingénieur généraliste (MIG), où elle aura l'occasion d'approfondir ses connaissances des véhicules hybrides et électriques. Elle participera également à une école d'été, en Chine, qui la conduira à s'intéresser à l'évaluation de la sûreté nucléaire du réacteur EPR de la centrale de Taishan. Et l'on découvre incidemment, que Lola « parle chinois depuis le collège ».

L'importance des modèles féminins

La soirée de remise des prix a enfin permis à Lola Péladan, de « découvrir des femmes enthousiasmantes, porteuses d'espoir », comme Sylvie Jéhanno, PDG de Dalkia, bien sûr, mais également à travers les témoignages des autres candidates. Lola, qui s'apprête à retourner sur les bancs de l'École à la rentrée 2020, après son année de césure, n'a pas, pour l'instant, d'idée très précise quant à son avenir. Mais elle sait qu'elle pourra déployer sa force de persuation pour inciter les plus jeunes, et particulièrement les filles, à se mobiliser pour les métiers scientifiques. Dans ce monde encore imprégné de « sexisme ordinaire », quand il s'agit de demander aux jeunes de « faire des choix pour leurs études et de s'orienter vers une profession, il est important de proposer des modèles féminins qui soient attirants », et pas uniquement des modèles masculins, comme c'est encore trop souvent le cas.

À propos du Prix Women Energy In Transition

Ce prix, créé par Dalkia, en partenariat avec Les Echos Events, Femmes 3000, Elles bougent, Centrale Supélec et EPF, Bilan Carbone et le CFA Afanem en 2018, a vocation à inciter les jeunes femmes à rejoindre les métiers scientifiques, techniques et technologiques, en lien avec la transition énergétique. Il vise également à faire connaître des parcours professionnels riches et inspirants de femmes exerçant une activité professionnelle dans les métiers en lien avec la transition énergétique que ce soit dans le monde de l’entreprise, de l’enseignement ou du monde associatif.

En savoir plus sur l'édition 2019

> Pour aller plus loin :

Retour en images sur les représentations de La Sauvage, en juin 2018
Découvrir le personnage de Sheeta dans la comédie musicale Rise up
Voir la vidéo réalisée en 2018 par les élèves dans le cadre du Mig Véhicules électriques
Découvrir le nouveau cours Ingénieurs et transitions environnementales, à MINES ParisTech
S'informer sur le cycle Ingénieur civil

[Le 25 novembre 2019] Le mandat, au coeur de la gestion de l’Empire romain

Conférence-débat avec Pascal Arnaud, dans le cadre du séminaire Entreprise, Responsabilité et Civilisation, proposé par la Chaire Théorie de l'entreprise, portée par le CGS MINES ParisTech.

Lieu : MINES ParisTech – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (18h-20h)

Entrée libre dans la limite des places disponibles
Inscription : chaire-te@mines-paristech.fr (avant le 20 novembre 2019)

[Le 15 novembre 2019] Soutenance de thèse d’Ariane MILLOT

Pour lutter contre le changement climatique et limiter l’élévation des températures, les pays doivent diminuer leurs émissions CO2 et réaliser ce qu’on appelle communément une transition énergétique. Or, ce terme reste ambigu pour comprendre les enjeux associés à la transformation du système énergétique puisqu’il recouvre différents objectifs qui rendent sa gestion d’autant plus compliquée. Le but de cette thèse est donc d’interroger ce terme de transition énergétique afin de proposer une nouvelle approche de son pilotage.

Premièrement, un état des lieux du concept de transition énergétique est dressé en revenant d’une part sur sa définition, qui s’avère éminemment ambigüe, et d’autre part sur les observations du passé, qui nous montrent qu’un pilotage effectif de la transition énergétique bas-carbone sera nécessaire.

Dans une deuxième partie, les tentatives contemporaines de pilotage sont analysées dans le cas de la France. On retrace tout d’abord les politiques mises en place jusqu’à aujourd’hui en montrant que le système énergétique français n’a pas réellement engagé une transition énergétique correspondant aux objectifs affichés. En s’appuyant sur un modèle de prospective énergétique, le modèle TIMES-France, on examine ensuite les implications d’un objectif de neutralité carbone sur : le niveau de taxe carbone, trop élevé pour être acceptable politiquement et socialement ; les trajectoires de décarbonation, impliquant un bouleversement technologique complet du système énergétique ; et enfin les enjeux spécifiques au cas français grâce à une comparaison avec la situation suédoise. Enfin, dans une dernière partie, de nouvelles approches du pilotage de la transition énergétique sont explorées.

Après être revenus sur une proposition d’un courant des sciences sociales, le Transition Management, une analogie entre la transition énergétique et la théorie de la transition de phase en physique est développée dans le but d’améliorer le pilotage de la transition énergétique et d’enrichir la compréhension de cette notion. Elle nous permet de proposer un ensemble de taxes et subventions évoluant dans le temps.

Lieu : MINES ParisTech – 60, Boulevard Saint Michel – Paris
Amphithéâtre Schlumberger (13h30)