Thème : Corps Technique d'État
[Du 3 au 19 septembre 2022] Musique aux Mines 2022
7e édition du Festival Musique aux Mines. Récital de piano, mardi 13 septembre 2022 à Mines Paris PSL.
Cette 7e édition, organisée par l'association CRESCENDO-APJM, avec 6 concerts, dans 5 lieux (Mines Paris – PSL, Ircam, atelier du facteur de pianos Philippe Jolly, Maison du Japon de la CIUP, église protestante unie de Levallois-Perret) fera la part belle aux nouvelles technologies, permettra de découvrir le
« piano girafe », construit par le facteur de pianos Philippe Jolly, et d'assister à 5 créations, dont 3 commandes à de jeunes compositeurs.
Dates et lieux des concerts qui débutent à 19h, sauf le dimanche 18 septembre (à 17h30) :
- Samedi 3 septembre : « Soirée improvisation », Ircam, 1 place Igor Stravinsky, Paris 4e
- Mardi 13 septembre : « Récital de piano », École des Mines de Paris, 60 bd. Saint-Michel, Paris 6e
- Jeudi 15 septembre : « Concert OCQL », Maison du Japon de la CIUP, 7 bd. Jourdan, Paris 14e
- Vendredi 16 septembre : « Concert Bach-Chostakovitch », atelier de Philippe Jolly, 25 bis rue Boulard, Paris 14e
- Dimanche 18 septembre : « Offrande musicale Hugue-Notes », Église protestante unie, 83 rue Anatole France, 92300 Levallois-Perret, 17h30
- Lundi 19 septembre : même programme que le vendredi 16, atelier de Philippe Jolly
Tarifs : 15 € par concert, tarif réduit : 10 €
Détails et réservations sur le site www.apjm.fr – Rubrique "Festival 2022"
NB : certains concerts seront aussi retransmis en direct via la plate-forme Recithall
[Du 3 juin au 21 juillet 2022] Exposition Coquillages et Crétacé à Fontainebleau
Dans le cadre du Festival de l'histoire de l'art de Fontainebleau, la bibliothèque de l'École des Mines (site de Fontainebleau) organise l'exposition "Coquillages et Crétacé : Fossiles du Portugal et d'ailleurs au service de la géologie".
De l'usage du collectionneur à l'usage scientifique, de l'émerveillement à l'étude, coquillage et fossile animal ont révélé peu à peu leurs secrets sans jamais cesser de fasciner. Objets phares des cabinets de curiosités dès la Renaissance, ils sont étudiés et collectés aux quatre coins du monde. Dans les années 1840, ils deviennent l'objet du nouvel enseignement de paléontologie à l'École des mines, comme indices précieux de datation des couches géologiques.
Des spécimens et documents exceptionnels du XVIe au XXe siècles issus des collections de l'École seront présentés pour cette exposition.
Du 3 juin au 21 juillet 2022, à la bibliothèque de Mines Paris – PSL à Fontainebleau.
Voir l'affiche de l'exposition.
[Du 20 au 22 avril 2022] Fermeture exceptionnelle pour travaux
En raison de travaux dans le bâtiments, nous sommes contraints de fermer la bibliothèque entre le mercredi 20 avril et le vendredi 22 avril (inclus).
Nous vous retrouverons aux horaires habituels dès le lundi 25 avril.
Nous nous excusons pour ce dérangement.
[Du 10 mars au 28 avril 2022] Festival de Printemps – Orchestre et Choeur PSL
Plus de 15 dates pour célébrer en musique le retour des beaux jours avec les talentueuses et talentueux membres de l'Orchestre et Choeur de PSL.
Dans le cadre du Festival de Printemps de PSL, organisé par l'Orchestre Symphonique et Choeur de PSL, deux concerts se tiendront cette année à Mines Paris – PSL :
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Mercredi 16 mars de 19h30 à 21h30 Musique en famille – Découvrez les familles musiciennes de certains solistes ou membres de l'Orchestre PSL
Les familles Moatti, Lellouch, etc.
Gratuit, mais inscription obligatoire, en ligne
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Mercredi 23 mars de 20h à 21h30, Variations Goldberg, Jean-Sébastien Bach
Julien Rezak, piano
Prix : 10 euros – 5 euros pour les membres de PSL
Inscription obligatoire, en ligne
Lieu : Mines Paris – 60, bd Saint-Michel – Paris
- Consulter le calendrier desprochains événements
[Le 9 décembre 2021] Rencontre avec Aurélie Jean – ANNULÉE
La Bibliothèque de Mines Paris aura le plaisir de recevoir Aurélie Jean, docteure en science des matériaux, spécialiste reconnue des algorithmes et de l'intelligence artificielle.
La rencontre aura lieu dans la salle de lecture de la Bibliothèque et sera suivie d'une séance de dédicaces.
Lieu : Mines Paris – PSL – 60, boulevard Saint-Michel – Paris (à 19h)
Réservation souhaitée : resa.bib@mines-paristech.fr
Masque et passe sanitaire obligatoires
Comment renforcer l’autonomie des salariés ?
Thierry Weil, professeur à MINES ParisTech, et Anne-Sophie Dubey, doctorante, ont identifié des points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche de montée en autonomie de leurs salariés.
Des entreprises toujours plus nombreuses souhaitent aujourd’hui favoriser la montée en autonomie et la participation des salariés. En effet, ces derniers aspirent à plus d’autonomie qu’ils n’en trouvent dans la plupart des entreprises dans lesquelles ils travaillent. Pire, la situation – déjà moins bonne en France que dans les pays voisins – se détériore, comme nous l’avons montré dans un article récemment publié dans de The Conversation.
En effet, « changer l’état d’esprit » est loin d’être un long fleuve tranquille et la littérature sur les nouvelles formes d’organisation, et notamment sur les « entreprises libérées », accorde une attention très limitée au « comment faire ? » : comment introduire et pérenniser l’autonomie ? Quelles sont les difficultés rencontrées et comment les surmonter ? Comment s’adapter au contexte et à l’histoire spécifiques de chaque organisation ?
Pour apporter des éléments de réponse à ces questions, la Chaire Futurs de l’industrie et du travail de Mines ParisTech a mené une enquête approfondie dans une dizaine d’organisations très diverses (entreprises familiales, filiales de groupes, coopératives, administrations, etc.).
Nous avons analysé la multiplicité des pratiques pour identifier quelques points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche de montée en autonomie de leurs collaborateurs.
Le voyage plus important que la destination
Nos observations nous conduisent d’abord à affirmer que la montée en autonomie nécessite une préparation et une organisation. Il n’y a pas d’auto-organisation spontanée qui découlerait de quelques conditions simples, telles que le « lâcher prise » du dirigeant, l’écoute des salariés ou le partage actif de la vision du dirigeant avec les collaborateurs, bien que ces points aient évidemment toute leur importance.
Dans tous les cas, la transformation des modes de fonctionnement nécessite une très forte mobilisation et un accompagnement intensif. Difficile de planifier la transformation en détail, car l’objectif peut être en partie indéterminé et de nombreuses difficultés apparaîtront chemin faisant. Le processus pour atteindre cet horizon flou doit tolérer la turbulence, le tâtonnement, l’itération, et le temps nécessaire à l’appropriation du changement.
Un consultant intervenu au cours de la transformation de Lippi – entreprise familiale d’environ 180 salariés, spécialisée dans les clôtures – raconte ainsi que les dirigeants « ne pouvaient pas prédire ce qui allait se passer, car eux-mêmes ne savaient pas où ils allaient », même si Frédéric Lippi, le PDG, souligne qu’il était confiant dans le fait que des choses intéressantes allaient émerger. Le voyage est, en quelque sorte, plus important que la destination. On pourrait même aller jusqu’à dire que c’est le type de voyage qui crée la destination. C’est pourquoi l’utilité des modèles « clés en main » se révèle souvent assez limitée.
Expliciter les règles
Les champs de l’autonomie concernent en effet le plus souvent la manière de réaliser la tâche, mais aussi et surtout la construction de l’environnement organisationnel (les règles du « comment »). Dans l’écrasante majorité des cas que nous avons étudiés – à l’exception des SCOP –, l’autonomie et la participation ne portent ni sur le « quoi » (objectifs et stratégie de l’entreprise), ni sur la gouvernance, ni sur la personne du dirigeant.
Le « pourquoi » (valeurs ou raison d’être de l’entreprise) est en revanche de plus en plus ouvert à la concertation. Mais cet exercice, apprécié des salariés soucieux du sens de leur travail, n’a pas toujours de conséquences directes sur les conditions d’exercice de celui-ci.
Les attributs de l’autonomie relèvent du pouvoir de décider sans demander la permission, pour autant que les valeurs et les règles qui gouvernent l’entreprise aient été correctement intégrées par les collaborateurs. Le livret d’accueil d’une des filiales de Fabernovel, entreprise internationale de création de produits et de services numériques, indique par exemple : « chaque membre est libre d’accomplir ses missions comme il le souhaite dans le respect de nos valeurs ».
Le salarié sera donc d’autant plus autonome que ces règles et valeurs auront été explicitées, et celles-ci seront d’autant mieux acceptées qu’il aura contribué à les construire (droit de participer à la construction de la prescription). Comme le précise un salarié de Lippi : « on est libre de faire à notre manière, mais pas de faire ce qu’on veut ».
Chacun dispose donc d’un domaine de décision et d’initiative, limité par l’impact que ses décisions peuvent avoir sur le travail des autres et sur l’efficacité de l’organisation (primat du collectif sur l’individu) – limites qui se révèlent cependant assez floues.
Tâtonnements
L’expression « droit à l’erreur », souvent utilisée, suppose surtout la construction d’un environnement bienveillant dans lequel les conséquences éventuellement fâcheuses d’une initiative (« droit à l’initiative ») ne seront pas sanctionnées, sous peine de voir les salariés s’autocensurer.
Une salariée de Lippi se souvient, par exemple, d’une gestionnaire de la flotte téléphonie « qui s’était laissée convaincre par l’argumentaire d’un opérateur et avait changé de contrat pour l’ensemble de l’entreprise, ce qui entraînait un surcoût de 30 %. Au lieu de la sanctionner, nous avons lancé un contentieux contre l’opérateur. C’était inutile de la punir car, quand on a fait une fois une erreur de ce genre, on ne la refait plus pour le reste de sa vie ».
La qualité d’une transformation se mesure aussi au traitement qui sera réservé aux « objecteurs », c’est-à-dire à ceux qui ne souhaitent pas accéder à davantage d’autonomie pour diverses raisons (« droit de retrait », ou au moins écoute respectueuse de leurs réticences). L’appétence des salariés pour l’autonomie est variable et encourager l’autonomie ne revient pas à contraindre toutes les équipes à devenir autonomes en même temps.
En somme, la plupart des organisations tâtonnent pour adapter à leur manière les outils de gestion afin de susciter ou d’ancrer de nouvelles modalités de travail, avec quelques récurrences. Une souplesse se développe dans l’organisation des temps de présence et du télétravail, les plannings d’astreinte sont élaborés au niveau des équipes, le contrôle hiérarchique diminue au profit d’un contrôle par les procédures et par les pairs, de nombreuses dépenses peuvent être engagées sans autorisation préalable, des initiatives commerciales peuvent être déléguées à la base, les réunions suivent un formalisme encourageant l’expression des plus inhibés ou des moins gradés.
Les équipes ont plus de latitude pour recruter, l’évaluation fait la part belle au retour des pairs (360°). La mobilité horizontale est encouragée, qui permet d’accroître la polyvalence et les compétences des personnes sans progression hiérarchique, plus difficile dans une structure aplatie. La formation est largement proposée, y compris dans des domaines éloignés de la tâche exercée, comme les techniques de facilitation ou le développement personnel.
Reste à savoir maintenant comment les entreprises peuvent construire collectivement un projet partagé. Un sujet qui fera l’objet de notre prochain article sur The Conversation France.
Thierry Weil, Chaire Futurs de l'industrie et du travail (CERNA, I3, CNRS), Membre de l’Académie des technologies, Mines ParisTech et Anne-Sophie Dubey, Doctorante en sciences de gestion , Mines ParisTech
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
[Le 5 novembre 2021] Remise du Prix Maurice Allais de Science économique
Le professeur Allais à l'École des mines de Paris, en 1953.
La Fondation Maurice Allais vise, à travers ce prix, à favoriser le prolongement de l'œuvre du Prix Nobel d'économie, Maurice Allais, en aidant à orienter et à promouvoir la recherche en économie dans la direction qu’il a tracée et suivie durant toute sa vie :
- application d’une véritable approche scientifique à l’analyse des questions économiques
- et refus de toute démarche explicative fondée sur des a priori idéologiques ou conceptuels, quels qu’ils soient.
Ce Prix récompense des articles ou ouvrages scientifiques, en langue française ou anglaise, présentés par des candidats justifiant de la nationalité d’un État européen ou de leur résidence depuis cinq ans dans l’un de ces États.
Les nouveaux visages de MINES ParisTech
Avec la rentrée des 3e année, le lundi 24 septembre, le cycle Ingénieurs civils a rassemblé l’ensemble de ses « troupes ». Voici les chiffres de la rentrée 2018 et les grandes tendances.
Plus nombreuse, plus féminine et plus internationale, la promo 2018, confirme les tendances du recrutement des élèves ingénieurs à MINES ParisTech.
Conformément aux nouvelles orientations de son Plan stratégique, MINES ParisTech poursuit l'augmentation progressive de ses promotions et de son recrutement d'élèves internationaux.
30% de jeunes filles en 1re année
En 1re année du cycle Ingénieurs civils, 124 étudiants ont fait leur rentrée le 3 septembre 2018 (ils étaient 120 en 2017) : 114 issus du concours commun Mines-Ponts et 10 élèves admis sur titres (AST) dont 3 élèves chinois de ParisTech Shanghai JiaoTong, 1 étudiant de la National University of Singapour et 6 en provenance d'universités françaises.
Avec près d'un tiers de jeunes filles (29,8% en 2018, contre 26,6% en 2017 et 23,5% en 2016), la nouvelle promotion donne une image plus équilibrée de la place des femmes dans les sciences de l'ingénieur. Cette promo compte également plus de 10% d’élèves étrangers (sans compter les doubles nationalités).
29 AST sont accueillis en 2e année, dont 4 étudiants d'HEC et 3 d'ESCP Europe et 22 étudiants internationaux, venus de Chine, du Liban, de Russie et d'Amérique du Sud. Par ailleurs, 4 élèves de MINES ParisTech entamment un double diplôme à l'international (2 à l'ESCP Europe hors de France, 1 au collège des ingénieurs à Turin et 1 en architecture à Milan). "C’est une première qui suscitera, nous le souhaitons, d’autre vocations", souligne Vincent Lafèche, directeur de l'École.
L'emballement des "césuriens"
La 2e année compte ainsi 157 élèves ingénieurs, dont 25,5 % de filles et 19,7 % d'étrangers.
À noter, la hausse spectaculaire de l'année de césure, en entreprise, à l'étranger. Cette possibilité est offerte aux étudiants entre la 2e et la 3e année du cycle. Ils seront 104 à en bénéficer en 2018-2019 (contre 88 en 2017-2018).
En 3e année, on compte 178 élèves (dont 15,5% d'étrangers et 27,5 % de filles), 50 AST (voie spécialisée) polytechniciens ou élèves de l'ESPCI et de l'ENS.
Une hausse maîtrisée des effectifs
Ainsi, le cycle Ingénieurs civils, au total, compte 609 élèves dont 87 étrangers de 23 nationalités différentes (15%) et 161 filles (26,2 %).
De 471 en 2015, les effectifs sont passés à 524 en 2016, puis à 591 en 2017 pour atteindre 609 en 2018.
> En savoir + sur le cycle Ingénieurs civils
[Le 30 septembre 2021] Scénarios d’une France « renouvelable »
La Chaire Modélisation prospective au service du développement durable, portée par le CMA Mines Paris – PSL, poursuit son séminaire, sous forme de webinaires mensuels.
- Il s'agit d'apporter un regard critique sur l’ensemble des questions liées à l’intégration d’énergies renouvelables en vue de décarboner le mix énergétique français d’ici la fin du siècle.
- Une série de webinaires devrait permettre de donner des éléments de compréhension des hypothèses techniques, économiques et politiques des différentes études existantes en France.
Le septième webinaire se tiendra le jeudi 30 2021, de 10h à 12h.
> Au programme de cette 7e séance, les renouvelables à la lumière des externalités des dimensions incontournables d’un « développement soutenable » :
- Limite physique des TICs ou quand l’immatériel devient matériel – Vincent MAZAURIC (SCHNEIDER ELECTRIC)
- Limite physique des ressources matière pour le déploiement du renouvelable – Antoine BOUBAULT (BRGM)

[Du 15 septembre au 14 octobre 2021] Festival Musique aux Mines
6e édition du Festival Musique aux Mines. Concert d'ouverture, mercredi 15 septembre à Mines Paris PSL.
Cette 6e édition, organisée par l'association CRESCENDO-APJM, avec 8 concerts, dans 4 lieux (Mines Paris, Télécom Paris à Palaiseau, IRCAM et Lycée hôtelier Guillaume Tirel, confirme le positionnement du Festival à l'égard des nouvelles technologies (« carte blanche à Edgar Hemery », DG de la Start-Up « Embodme ») et invite à la découverte d’autres instruments rares…
Dates et lieux des concerts qui débutent à 19h :
- Mercredi 15 septembre : « Récital de piano », Xavier Aymonod, Mines Paris, salle des Colonnes
- Jeudi 16 septembre : « Die schöne Müllerin » de F. Schubert, Mines Paris, salle des Colonnes
- Mardi 21 septembre : Soirée « Musique russe », Mines Paris, salle des Colonnes
- Mercredi 22 septembre : Dîner/Concert – Orchestre de Chambre Quartier Latin -, Lycée hôtelier Guillaume Tirel
- Jeudi 23 septembre : Concert – Orchestre de Chambre Quartier Latin -, Télécom Paris, Palaiseau
- Mardi 5 octobre : « Carte blanche à Edgar Hemery », Ircam, salle Stravinsky
- Jeudi 7 octobre : Concert « cristal et percussions », Lycée hôtelier Guillaume Tirel
- Jeudi 14 octobre : « Concert en trio », Mines Paris, salle des Colonnes
Tarifs : 15 € par concert, tarif réduit : 10 €, tarif étudiants PSL et IMT : 5 €
Détails et réservations sur le site www.apjm.fr – Rubrique "Festival 2021"
NB : certains concerts seront aussi retransmis en direct via la plate-forme Recithall